Mercredi 4 janvier
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18:42
Vous m'avez donné rendez-vous
bien que tremblante je suis venue à vous
Tu ne pourras me voir m'aviez vous prévenu
A la porte, un foulard devra être revêtu
Mes yeux dans le noir, je frappais à votre seuil
vous me faites entrer et juste après un mot d'accueil
vous m'observez, de la tête au pied
en commençant par déboutonner mon chemisier.
Un frisson me parcouru, vous m'aviez mise nue
Tournant tout autour de moi, la honte m'emporta,
la tete baissée, de votre doigt sous mon nez vous la relevez, et d'un baiser vous me rassurez.
Je me sens couler, mais n'ose bouger
vous continuez à m'observer, je vous sens amusé
mais je reste raide comme un piquet.
Vos mains caressent ma peau, découvrant tous les niveaux.
Puis dans mon dos, vous remontez chaque vertèbre je me redresse sous ces caresses, mais je désespère, vous vous éloignez de mon sexe.
Votre main soulève mes cheveux pour dégager ma nuque, et tel un vampire vous venez me saisir.
Une lanière de cuir m'avez vous dit
sur ton cou, pour une soirée, une nuit ou tout la vie
Tu seras mienne pour tous mes désirs,
Sois fière de m'appartenir
Par pierre et charnelle
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Mardi 3 janvier
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03
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18:40
Veux-tu bien appuyer sur ce bouton
Tu verras, j'hurlerai à l'unisson
Il gonflera pour exploser de joie
Et mes larmes couleront pour toi
Tel que porte
le nom de la fleur
Ce bouton mérite bien son heure
Transperçant tous les démons
Il me donne les plus grands
frissons
Et quand ta langue le rencontre
Je suis la reine au milieu de ma honte
Me laisser ainsi entre ton destin
Pour le plus beau des réveils matins
Bouton d'amour, il ne peut qu'être mentor
Du plaisir que tu me donnes
Tes mains et ton esprit sont en moi de l'or
Tel ce bouton cher à la madone
Par Charnelle
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Lundi 2 janvier
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12:33
Je me présente dans la lumière où tu m'as demandé de pénétrer,
Nue sur mon corps, nue dans mon esprit, tu me déshabilles
Tu pénètres par ton regard mes envies encore vanilles
Et t'en imprègnes pour me revêtir
de pensées plus éhontées
Je découvre ton corps et le caresse de toute part
Mes mains se faufilent dans les poils de ton
poitrail
Dénudent tes épaules et font tomber sur le sol ton chandail
Ô homme qui m'envoûte, je te décernerai mon Oscar
Je colle mes lèvres sur ta peau odorante de ton fin parfum
Savoure de ma langue ce corps qui me laisse sur ma
faim
Par cette toile de coton appelé pantalon
Restée sur ton cul, et il faudra de plus enlever le caleçon
Ma crinière me rappelle à l'ordre par un tiraillement brusque
M'obligeant à me redresser par ta poigne sur ma
nuque
Rappelant que rien ne m'appartient et surtout pas ta queue
Q'en bouche elle sera bienvenue que lorsque tu auras décidé ce jeu.
Par charnelle
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